jeudi 30 juillet 2009

USA - Philippines : La lutte contre le terrorisme en bonne place sur l'agenda des discussions entre Arroyo et Obama

La présidente des Philippines Gloria Macapagal-Arroyo a révélé que ses discussions avec le président américain Barack Obama à la Maison Blanche seront focalisées sur le renforcement de la coopération dans la lutte contre le terrorisme lorsqu'elle quittait son pays mercredi pour Washington.

Arroyo a a indiqué dans un communiqué annonçant son départ que les questions de paix et de sécurité seront les principaux sujets à l'ordre du jour des discussions entre les deux chefs d'Etat.

Les Philippines sont minées par une insurrection qui dure depuis des décennies dans la région majoritairement musulmane de Mindanao. La situation est détériorée par le groupe militant islamique radical -Abbu Sayyaf et l'infiltration des éléments du Jemaah Islamiyah (JI), tous les deux accusés d'une série d'attaques terroristes sanglantes dans la région ces dernières années.

Le gouvernement américain a taxé le groupe Abbu Sayyaf d'organisation terroriste étrangère et déploie des centaines de soldats réservistes à Mindanao depuis 2002 pour aider les Philippins à contenir les attaques terroristes. Cependant, la présence militaire américaine visiblement sans limite de durée aux Philippines est régulièrement interrogée par les critiques de l'administration.

"Les Etats-Unis ont aidé à la formation de notre armée pour qu'elle soit plus efficace et professionnelle", s'est défendue Arroyo au sujet de la coopération controversée dans le communiqué.

Arroyo a estimé que les Etats-Unis sont "essentiels" à la sécurité nationale, diplomatique et économique des Philippines et que sa visite américaine est destinée à faire avancer l'intérêt du pays avec son "plus fidèle ami et allié".

Elle a indiqué que la décision de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton de choisir l'Asie comme sa première destination dans ses nouvelles fonctions, envoie aussi des signaux forts que Washington est déterminé à lancer un nouveau partenariat plus solide avec la région.

La présidente Arroyo devrait tenir des discussions avec Obama le 30 juillet, les membres de la Commission des moyens et des stratégies du congrès, les chefs du comité électoral des amis de la République des Philippines et des Etats-Unis ainsi que le sénateur du Nevada Harry Reid avant son retour prévu le 3 août.

Un bébé né avec une seconde tête aux Philippines

Une petite fille est née avec deux têtes dans un hôpital de Manille aux Philippines. Selon les médecins, la seconde tête serait celle d’une jumelle qui ne se serait pas correctement développée au cours de la grossesse. Cette naissance rappelle le cas du petit Kiron né au Bangladesh le 25 août 2008. Ce bébé présentait la même anomalie, il est décédé quelques jours plus tard.

La survie de la petite Arciaga va dépendre selon les médecins de l’état de ses différents organes.
Ils ne se sont pas prononcés sur la possibilité d’une opération pour ce petit bébé.

mercredi 29 juillet 2009

Taxes sur les spiritueux aux Philippines: l'UE saisit l'OMC

L'Union européenne a demandé mercredi à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) l'ouverture de consultations avec les Philippines sur les taxes imposées par ce pays sur les spiritueux, qu'elle juge discriminatoires, a-t-elle annoncé.

"Les spiritueux importés, dont le brandy espagnol et le whisky écossais, peuvent se voir appliquer des taxes 10 à 50 fois supérieures à celles qui existent pour les produits locaux, ce qui a entraîné une baisse significative des exportations vers les Philippines", a indiqué la Commission européenne dans un communiqué.

Cette fiscalité est "discriminatoire" et "enfreint donc les règles du commerce international", estime-t-elle.

L'Union européenne a en conséquence "demandé aujourd'hui des consultations avec les Philippines à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant les droit d'accises sur les spiritueux distillés", indique-t-elle.

La Commission souligne que les Philippines appliquent des droits d'accises spécifiques sur les spiritueux fabriqués avec certains produits locaux, tandis que la plupart des produits importés sont beaucoup plus taxés.

De ce fait, les ventes de spiritueux locaux ont augmenté de plus de 8% depuis 2005, tandis que celles des alcools forts importés ont baissé pendant la même période. La valeur des exportations de spiritueux de l'UE vers les Philippines est tombée de 37 à 18 millions d'euros entre 2004 et 2007, précise-t-elle.

"Ce problème de long terme a empêché les exportateurs européens de faire face à une concurrence juste sur le marché philippin, et a conduit à une nette baisse des importations de spiritueux européens. J'espère que nous pourrons trouver une solution à l'amiable à cette question grâce à la procédure de consultation", a déclaré la commissaire européenne au Commerce Catherine Ashton.

L'organisation des producteurs européens de spiritueux a salué de son côté l'initiative de la Commission, indiquant, dans un communiqué, qu'elle "soutient fermement la décision de l'UE de porter l'affaire devant l'OMC".

"Le problème existe depuis 1997, et a été intensifié par une législation introduite par le gouvernement philippin en 2004", précisent les producteurs.

Ils espèrent que "le gouvernement philippin saisira cette occasion pour réformer son régime de droits d'accises", a indiqué son directeur général Jamie Fortescue.

Le lancement de consultations constitue la première étape du processus de règlement des différends à l'OMC.

Cette étape dure jusqu'à 60 jours, avant la mise en place d'un groupe spécial chargé d'examiner la plainte déposée, si les consultations n'ont pas permis de régler le différend.

Philippines: Joseph Estrada à nouveau devant la caméra

Joseph EstradaMANILLE — Quelque huit ans après avoir été poussé à la démission par la rue, l'ancien président philippin Joseph Estrada retrouve ses premières amours et reprend du service devant la caméra.

L'ex-star du cinéma d'action philippin aujourd'hui âgé de 72 ans a entamé mercredi le tournage d'un genre nouveau pour lui, la comédie. Dans ce film, M. Estrada interprète le rôle d'un chauffeur de minibus aux prises avec sa fille qui s'est mise en tête d'épouser son petit ami américano-philippin, a expliqué sa porte-parole Margaux Salcedo.

"Il (Estrada) croit très sincèrement que les pauvres, qui souffrent déjà, n'ont pas besoin de pleurer davantage au cinéma. Il veut les rendre heureux, ne serait-ce qu'un court moment", a dit Mme Salcedo.

Joseph Estrada a bâti sa carrière politique en tant que champion de la cause des pauvres, s'appuyant largement sur ses rôles au cinéma. Il est passé d'une mairie au Sénat puis à la vice-présidence et à la présidence.

En 2001, des protestations massives l'avaient contraint à démissionner après avoir accompli seulement la moitié de son mandat présidentiel de six ans. Convaincu de détournement de biens publics en septembre 2007, il avait aussitôt bénéficié d'une amnistie de sa successeure Gloria Macapagal Arroyo.

M. Estrada a déjà fait savoir qu'il étudiait la possibilité de se présenter à la présidentielle en 2010, soulignant que l'interdiction constitutionnelle sur un second mandat ne s'applique pas à lui.

Reconnaissable entre tous avec sa moustache et sa "banane", M. Estrada a été la vedette de plus d'une centaine de films.

Son dernier film "Sa Kuko ng Agila" (Dans les serres de l'aigle, ndlr) date de 1989 alors qu'il était sénateur. Joseph Estrada y interprétait déjà un chauffeur de minibus qui lutte contre la présence des bases américaines aux Philippines.

Philippines : Un quatrième journaliste tué en moins de deux mois

Reporters sans frontières appelle les autorités à déployer les moyens nécessaires pour identifier, arrêter et punir les auteurs et les commanditaires de l'assassinat du journaliste de radio, Godofredo Linao. Il a été abattu le 27 juillet 2009 par des tireurs non identifiés à Barobo, dans la province de Surigao del Sur, sur l'île de
Mindanao (Sud).

"C'est le troisième assassinat par balles et le quatrième journaliste tué
en moins de deux mois aux Philippines. L'île de Mindanao est particulièrement
touchée par cette vague de crimes qui fait de cette région du pays l'un des
endroits les plus dangereux pour les journalistes de radio. Face à ce cycle de
violences, le gouvernement doit accorder plus de moyens à la Task Force
spécialisée dans les crimes contre la presse, et doit arrêter les
commanditaires", a déclaré l'organisation.


Le 27 juillet dans la nuit, Godofredo Linao, 49 ans, a été abattu de quatre balles dans le dos, alors qu'il s'apprêtait à monter sur sa moto.

Selon Mar Alvizo, directeur de Radyo Natin, Godofredo Linao animait les émissions "Tinitira niya talaga" (Avec des commentaires) sur des thèmes controversés, et "Kapamilya Walang Iwanan" sur la station Magic Love FM.
Il était également porte-parole du vice gouverneur de la province, Librado Navarro, et avait l'ambition de se présenter à des élections locales.

La police enquête sur les circonstances et le mobile de l'assassinat,
mais la piste politique reste la plus probable.

mardi 28 juillet 2009

Philippines: BHP en discussion pour une participation dans un projet pétrolier

BHP BillitonMANILA - Le géant anglo-australien des métaux BHP Billiton est en discussion avec une entreprise d'Etat pétrolière aux Philippines pour prendre une part dans un projet d'exploration pétrolière dans ce pays, a indiqué mardi la société philippine PNOC Exploration Corp.

"Nous sommes en discussion avec BHP Billiton pour une éventuelle participation dans un contrat de service (dans le bloc) 59", a affirmé la société PNOC dans un communiqué transmis à la Bourse de Manille.

Le contrat porte sur la zone de West Balabac, d'une surface de 1,5 million ha, située entre l'île de Palawan island (ouest des Philippines) et le site de Sabah, en Malaisie.

La société philippine est en pourparlers avec d'autres partenaires pour ce contrat, a-t-il précisé sans identifier ces partenaires.

Selon le quotidien Manila Times, qui cite le président de PNOC Jacinto Paras, BHP devrait payer pour l'exploration s'il était retenu. Le coût des deux premiers puits d'exploration est estimé à 100 millions de dollars.

lundi 27 juillet 2009

La présidente des Philippines promet de quitter le pouvoir comme prévu

Gloria Macapagal ArroyoMANILLE — La présidente des Philippines Gloria Macapagal Arroyo a assuré lundi qu'elle ne tenterait pas de modifier la Constitution pour s'accrocher à son poste à l'issue de son mandat en mai 2010.

"Je n'ai jamais exprimé le désir de me maintenir au-delà de mon mandat", a-t-elle affirmé lors de son adresse annuelle à la nation, sa dernière. Pendant ses derniers mois au pouvoir, elle a juré de défendre la démocratie si elle est menacée par la violence, lançant un avertissement clair à ceux qui pourraient être tentés de la renverser.

Agée de 62 ans, Mme Arroyo dirige les Philippines depuis huit ans et demi. Le mandat présidentiel n'est que de six ans et il n'est pas renouvelable mais elle est arrivé à la tête de l'archipel en 2001, à la suite de la destitution de Joseph Estrada. Elle s'exposerait à des risques de troubles civils si elle tentait de modifier la Constitution de 1987 pour rester au pouvoir, comme l'opposition la soupçonne de vouloir le faire.

Mme Arroyo a survécu à quatre tentatives de coups d'Etat et quatre autres de destitution depuis 2001.

Reprise du dialogue dans le Sud musulman

Près d’un an après la rupture des pourparlers de paix entre le gouvernement et le Front de libération islamique Moro (MILF), les deux parties se sont entendues au cours du week-end pour renouer le dialogue, rapporte le Philippine Daily Inquirer.
Les délégations devraient se retrouver dans les prochains jours à Kuala Lumpur, la capitale malaisienne, pour des “discussions préliminaires”.

Depuis quarante ans, le Sud à majorité musulmane est en proie à une insurrection indépendantiste. Début août 2008, un accord préliminaire d’autonomie était en passe d’être adopté quand le texte avait été déclaré contraire à la Constitution. Les combats avaient alors repris, forçant à la fuite un demi-million de personnes.
En fin de semaine dernière, l’armée philippine et le MILF ont chacun déclaré une trêve, préalable à la reprise des pourparlers.

Le problème de la drogue aux Philippines ne cesse de s'aggraver

Fin juillet, la fille mineure d’un agent antidrogue a été enlevée, droguée et violée. Ce drame illustre la gravité du problème du trafic des narcotiques dans le pays. Aujourd’hui, aucun fonctionnaire – ni même ses proches – n’est à l’abri de représailles organisées par les groupes mafieux. En dépit de récentes victoires remportées par les autorités, comme la saisie en mai 2008 d’une cargaison de shabu (méthamphétamine) d’une valeur de 4,6 milliards de pesos [67 millions d’euros] à Subic [au nord-ouest de Manille], les actions engagées manquent de constance et de détermination. Dans l’archipel, le problème est en passe d’atteindre l’ampleur qu’il connaît en Colombie et au Mexique, pays aux cartels omnipotents.

Mais, visiblement, tant le gouvernement que le reste de la société ne s’en inquiètent pas outre mesure. Il a fallu un acte criminel abominable, autrement dit l’enlèvement et le viol d’une jeune fille semble-t-il par des trafiquants, pour qu’ils se penchent sur le problème. Les statistiques sont pourtant suffisamment édifiantes. Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas pris le problème à bras-le-corps ? Cela reste un mystère. Sur les 92 millions de Philippins, 3,4 millions consomment des stupéfiants. Le pays figure en cinquième position en termes de saisies de shabu entre 1998 et 2007. En 2008, des descentes ont été conduites dans dix laboratoires où cette substance était fabriquée. Et, pour finir, le trafic de drogue dans le pays générerait entre 150 et 300 milliards de pesos [2,2 à 4,4 milliards d’euros] par an.

Si le problème n’est pas réglé rapidement, les Philippines pourraient bien suivre le chemin de la Colombie ou du Mexique. En Colombie, les cartels de Medellín et de Cali [Valle del Cauca] ont été démantelés, mais des groupes plus petits se sont formés. L’Agence américaine de lutte contre la drogue (DEA) et la police colombienne estiment à plus de 300 le nombre de ces organisations opérant dans le pays. Au Mexique, le président Felipe Calderón a déclaré en 2006 une guerre totale aux cartels. Les agents du gouvernement ont appréhendé plus de 66 000 suspects, saisi des tonnes de cocaïne et de cannabis et intercepté des armes, des avions et des bateaux appartenant à des seigneurs de la drogue. Mais les violences liées aux affaires de drogue ont augmenté et près de 10 000 trafiquants, agents de l’Etat et civils, ont été tués dans cette guerre depuis janvier 2007. Le problème aux Philippines s’aggrave. Le gouvernement devra mener une guerre totale contre les mafias, mais de façon à faire le moins possible de victimes et de dommages collatéraux. Un bilan de 10 000 morts serait inacceptable.

dimanche 26 juillet 2009

Maureen Larrazabal, superbe Philippine de 26 ans

Maureen LarrazabalElle est méconnue chez nous, mais mériterait amplement d'être célèbre, ne serait-ce que pour sa beauté singulière !

La belle Maureen Larrazabal, superbe Philippine de 26 ans, est, du haut de son mètre 70 de charme, une véritable petite artiste touche-à-tout, puisqu'elle est à la fois mannequin - on a pu la voir en couverture de FHM et Maxim -, chanteuse, et actrice - remarquée dans des films et séries comme My Guardian Abby, Bubble Gang, Obra et Zorro.

samedi 25 juillet 2009

Les Philippines appelle à lutter contre la piraterie en Afrique de l'Est

Le gouvernement philippin a annoncé samedi qu'il donnera 20 000 dollars à un fonds spécial des Nations Unies pour aider à contenir les actes de piraterie dans les eaux somaliennes.

Les marins philippins ont été à plusieurs reprises les victimes des pirates somaliens parce que les Philippines fournissent le tiers des marins dans le monde. A l'heure actuelle, 44 Philippins sont toujours dans les mains des pirates somaliens.

Le ministère philippin des Affaires étrangères a dit dans un communiqué que le Fonds des Nations Unies est destiné à aider le gouvernement somalien de transition à renforcer ses forces de sécurité afin de combattre les pirates sur la mer et de traquer les pirates sur la terre.

Le Conseil de sécurité de l'ONU avait adopté en janvier une résolution sur la mise en place d'un fonds spécial pour aider à maintenir la sécurité en Somalie jusqu'à ce qu'une force de maintien de la paix de l'ONU y soit déployée.

Les Philippines appelle au renforcement de la coopération internationale pour lutter contre le fléau de piraterie en Afrique de l'Est.

Happy Birthday Sarah Geronimo


Happy Birthday Sarah Geronimo
Sarah GeronimoSarah Geronimo (born Sarah Asher Tua Geronimo on July 25, 1988), is a Filipino singer and actress.

Manifestation des employés de Triumph à Manille après l’annonce d’un plan de fermeture de la fabrique

ManilleHier, des mouvements de protestation ont éclaté devant les ambassades suisses de Bangkok et de Manille.
La raison? Le siège du géant de la lingerie, sis à Bad Zurzach (AG), fermera deux usines aux Philippines à la fin août et licenciera plus de 2000 employés dans sa filiale Body Fashion Thailand.

Au total, dans ces deux pays, ce sont 3714 personnes qui se retrouveront sur le carreau. Un chiffre confirmé hier par l’entreprise, suite à un communiqué diffusé le matin par la Déclaration de Berne.

Selon la multinationale, fondée en Allemagne à la fin du XIXe siècle et dont le siège a été déplacé en Suisse en 1902, cette restructuration est la conséquence directe de la récession mondiale qui a commencé à plomber ses ventes au dernier trimestre 2008. Et ce, même si le chiffre d’affaires global de l’année – 2,37 milliards de francs – ne doit sa baisse de 4,2% qu’à des effets de change, les volumes de ventes étant restés stables.
Sans préciser dans quelle ampleur la société, présente dans 120 pays, se dit désormais «gravement touchée» par le climat économique actuel. Cette réduction d’environ 9% de ses effectifs a pour but de la redimensionner en conséquence.

vendredi 24 juillet 2009

Les Philippine Madrigal Singers nommés artistes de l'UNESCO pour la paix

Le directeur général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, nommera Artiste de l'UNESCO pour la paix le groupe des Philippine Madrigal Singers le 27 juillet avant leur concert au Siège de l'Organisation à Paris.

Les Philippine Madrigal Singers sont nommés en reconnaissance « de leurs efforts en faveur de la promotion du dialogue et de la compréhension parmi les peuples d'Asie du Sud-Est, de leur contribution à la diffusion du message de paix et de tolérance de l'UNESCO et de leur engagement en faveur des idéaux et objectifs de l'Organisation ».

Les Philippine Madrigal Singers ou MADZ ont été créés en 1963 par la professeur Andrea O. Veneracion. Ils interprètent de nombreux genres musicaux mais sont spécialisés dans le style de la Renaissance qui leur a donné leur nom. Récompensés par de nombreux prix, dont le Grand Prix européen de chant choral en 2007 (Arezzo, Italie), ils ont une forte influence en Philippine et dans toute l'Asie. Ils ont formé plus de 200 choristes et spécialistes du chant choral au cours de ces années et effectuent deux tournées par an, à l'étranger mais aussi dans les régions les plus reculées des Philippines.

Nommés pour deux ans, les Philippine Madrigal Singers devraient apporter leur soutien aux programmes de l'UNESCO concernant la diversité culturelle et le dialogue interculturel. Ils envisagent notamment une série de Concerts pour la paix, un Festival Chantons pour la Paix, divers classes, ateliers de chant et programmes d'éducation au chant choral.

Les Artistes de l'UNESCO pour la paix sont des personnalités qui mettent leur influence, charisme et réputation au service du message de l'UNESCO. Parmi eux on compte : le musicien Manu Dibango (Cameroun), l'actrice Patricia Velasquez (Venezuela), le musicien Gilberto Gil (Brésil), la danseuse Miyako Yoshida (Japon), la soprano Sumi Jo (République de Corée), le chanteur et fondateur des Gypsy Kings Chico Bouchikhi (France) et le chef d'orchestre Valery Gergiev (Russie).

La candidature d’un prêtre à l’élection présidentielle divise l’Eglise catholique

« J’ai la ferme intention de me présenter comme candidat. » Par ces mots prononcés la semaine dernière au cours d’un meeting organisé par l’opposition, le P. Eddie Panlilio a déclenché une vive polémique au sein de l’Eglise catholique des Philippines. Dans un contexte politique difficile, où l’actuelle et controversée présidente du pays, Gloria Arroyo, brigue un troisième mandat pour 2010, la déclaration du prêtre catholique a fait l’effet d’une bombe. Déjà gouverneur de la province de Pampanga, dans le nord des Philippines, Eddie Panlilio est doté d’un charisme indéniable et met en avant sa foi en Dieu pour justifier sa candidature. « Je ne fais pas cela pour moi-même », a-t-il déclaré lors d’une interview télévisée, le 20 juillet dernier, mais parce que « j’ai senti que Dieu m’y appelait ».

Dans un pays où l’Eglise n’a pas hésité à peser sur la scène politique, la Conférence des évêques catholiques des Philippines (CBCP) a immédiatement réagi à l’annonce de la candidature du P. Panlilio en rappelant les principes du droit canon, qui « interdit aux clercs de remplir des charges publiques qui comportent une participation à l’exercice du pouvoir civil » (article 285 du Code de droit canonique).

En 2007, le prêtre catholique avait déjà été suspendu par son supérieur hiérarchique, l’archevêque de San Fernando, lorsqu’il s’était présenté aux élections en tant que gouverneur. Cette sanction, prévue par le Code de droit canonique, prévoit le maintien de l’état clérical mais interdit cependant l’exercice du ministère. « L’état de prêtre que j’aime tellement, je suis prêt à le laisser pour un plus grand amour, qui est l’amour de mon pays (...). Pour moi, le cœur de la vocation de prêtre est d’accepter d’aimer Dieu et de travailler pour les autres, plus spécialement pour les pauvres », a expliqué le P. Panlilio au cours d’une conférence de presse le 21 juillet.

Au sein de l’Eglise catholique des Philippines, le cas du prêtre-politicien fait débat et divise les croyants. Du côté des partisans du P. Panlilio, l’Alliance des ex-séminaristes des Philippines (Philippine Alliance of Xseminarians, PAX) représente probablement son soutien de campagne le plus important. Ce réseau, créé il y a quelques années, rassemble plusieurs groupes d’anciens étudiants des séminaires aux Philippines, qu’ils soient laïcs ou membres ordonnés du clergé. Selon Tyrone Cimafranca, président des Anciens séminaristes SVD (Société du Verbe divin, SVD), le nombre des membres du PAX s’élèverait à plus d’un million d’individus. Ces derniers affirment « soutenir à 100 % » le P. Panlilio; ils ont déjà commencé à lever des fonds et à démarcher les membres du clergé et les communautés paroissiales du pays.

Mais tandis que les militants du P. Panlilio s’enthousiasment, la Conférence des évêques catholiques des Philippines (CBCP) réaffirme clairement les positions de l’Eglise et sa désapprobation. Si, dans une déclaration datée du 12 juillet dernier, la CBCP avait appelé les chrétiens laïcs à s’investir davantage dans la vie politique et sociale, elle multiplie aujourd’hui les mises au point sur son site Internet officiel.
Mgr Francisco Claver, ancien président de la Commission ‘Justice et Paix’ et pour l’Action sociale de la CBCP, s’est déclaré quant à lui très choqué par l’attitude du P. Panlilio: « Il ne se présente pas en tant que laïc parce que cela lui ferait perdre son aura de prêtre et cela, c’est très malhonnête. (...) C’est justement cette malhonnêteté que [l’Eglise] tente de changer chez nos politiciens ». Avec Mgr Claver et l’ensemble de la CBCP, Mgr Oscar Cruz, archevêque de Lingayen-Dagupan, qui dirige le service des dispenses de l’épiscopat, a en effet proposé au P. Panlilio, qui pour le moment n’est que « suspendu », d’être réduit à l’état laïc, avant de briguer la présidence.

Cette affaire qui divise l’Eglise catholique philippine a en effet un précédent, fort récent: la « réduction à l’état laïc » par Benoît XVI, de l’ancien évêque, Mgr Fernando Lugo devenu président du Paraguay en 2008. Le prélat avait tout d’abord été suspendu « a divinis » de son ministère épiscopal, pour s’être présenté comme candidat aux élections présidentielles du Paraguay. Benoît XVI avait ensuite accordé au nouveau président, après son élection, la perte de l’état clérical « et donc la perte des droits inhérents à cet état », une décision qui sanctionnait une situation inédite encore au sein de l’Eglise, « l’épiscopat étant un service accepté librement pour toujours ».

Aujourd’hui, malgré les nombreuses injonctions de sa hiérarchie, le P. Panlilio n’a toujours pas fait savoir s’il voulait suivre les traces de l’ancien prélat paraguayen et être réduit à l’état laïc avant le début de la campagne pour la présidence des Philippines, qui débute en novembre prochain. Le prêtre-candidat a tout au contraire, affirmé vouloir, si on l’y autorisait, reprendre l’exercice de son ministère en cas d’échec aux élections.

Le pape prie pour Cory Aquino qui souffre d'un cancer

Corazon AquinoROME, jeudi 23 juillet 2009 (ZENIT.org) - Le pape Benoît XVI prie pour la guérison de l'ancienne présidente des Philippines, Madame Corazon Aquino, malade du cancer.

Le nonce apostolique aux Philippines, Mgr Edward Joseph Adams a fait savoir que le message de Benoît XVI lui a été transmis par courrier électronique, par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat.

Dans son message, le cardinal Bertone fait savoir que le pape se sent « spirituellement proche » de Cory Aquino en ce moment de souffrance.

« Le Saint-Père a demandé que vous sachiez qu'il se souvient de vous dans ses prières. Il invoque en même temps sur vous la bénédiction de Dieu le Père tout-puissant, Fils et Esprit-Saint, en gage de guérison et de réconfort », souligne Mgr Adams dans sa lettre à l'ancienne présidente. Il ajoute qu'il continue lui-même à offrir ses prières ainsi que des messes pour elle.

Henrietta De Villa, ancien ambassadeur des Philippines près le Saint-Siège a précisé que Cory Aquino a eu connaissance du message du pape, hier, mercredi.

« J'ai remis la lettre à la Présidente hier après-midi et son petit-fils l'a lu pour elle. Elle a été profondément réconfortée », a-t-elle expliqué.

Cory Aquino est âgée de 76 ans. En 1986 elle est devenue la première femme présidente d'un pays du continent asiatique. Elle a ramené la démocratie dans son pays. Elle a occupé ce poste jusqu'en 1992.

jeudi 23 juillet 2009

Un Saoudien a épousé une philippine en échange d'un de ses reins

Un Saoudien a épousé une Philippine en échange d'un de ses reins ! C'est du moins ce qu'affirment les autorités philippines, qui expliquent que l'homme espérait ainsi contourner la législation récemment renforcée contre le trafic d'organes.

Les Philippines tentent de briser le trafic d'organes entre riches étrangers malades et Philippins pauvres, mais une organisation de défense des droits de l'homme dit posséder les preuves que le crime organisé a recruté près de deux cents donneurs de rein dans le besoin, rien que dans une seule province, ces dernières années.

Le Saoudien s'était inscrit à l'hôpital public pour une greffe de rein dont son épouse était la donneuse volontaire, mais les responsables ont trouvé louche ce couple tout neuf dont le mari ne parlait ni l'anglais ni le philippin, tandis que la femme ne parlait pas l'arabe.

La transplantation a été refusée, mais aucun des époux n'a été inculpé ils ont refusé de dire à quel prix le rein avait été promis. La greffe réalisée au sein d'un couple marié, aurait été légale si elle ne donnait lieu à aucune transaction commerciale.

Les Philippines occupent le cinquième rang du classement des pays du trafic d'organes, établi en 2005 par l'Organisation mondiale de la santé, la Chine dominant ce triste palmarès.

En 2007, 81 % des 1 046 greffes de rein réalisées aux Philippines l'ont été grâce à des donneurs vivants, sans parenté avec le receveur, et 51 % des receveurs étaient des étrangers, souligne la Société philippine de néphrologie. Si rien ne dit qu'il s'agit de trafic d'organes, ces statistiques soulèvent des doutes...

Il découpe en morceaux deux Philippines

Un Japonais a reconnu aujourd'hui avoir tué deux Philippines, qu'il a découpées en morceaux avant de s'en débarrasser dans des toilettes et une consigne automatique, ont rapporté les médias. "Je reconnais tout", a déclaré Hiroshi Nozaki, 49 ans, lors de sa première audition devant un tribunal de Tokyo. Elda Longakit Yoneda, 27 ans, et Honiefaith Ratilla Kamiosawa, 22 ans, travaillaient dans le quartier chaud de Roppongi, à Tokyo. Elles ont toutes deux été étranglées et mutilées, à 9 ans d'intervalle, la première en 1999 et l'autre en 2008.

Selon les médias, le suspect a tué Yoneda dans un appartement de Yokohama (sud de Tokyo), l'a ensuite coupée en morceaux qu'il a brûlés, puis jetés dans les toilettes.
La deuxième victime a elle été tuée dans un appartement de la capitale. Nozaki l'a découpée en morceaux qu'il a passés au lave-linge avant de les cacher à l'intérieur d'une valise dans une consigne automatique. Selon le procureur, Nozaki a tué les deux femmes après qu'elles eurent repoussé ses avances.

Nozaki avait déjà été condamné à trois ans et demi de prison pour avoir mutilé et abandonné le corps de Yoneda, mais le parquet n'avait pas pu alors établir la cause du décès. Il avait à nouveau été arrêté en avril 2008 pour le meurtre de Kamiosawa. Les avocats de la défense ont indiqué que le suspect, qui a été diagnostiqué avec un cancer en phase terminale, a reconnu les crimes parce qu'il souhaite être condamné à mort le plus vite possible, a rapporté l'agence de presse Jiji.